

Écriture, mise en scène et lumière Gilles Cailleau
Co-écriture, interprétation, corde : Lulu Koren
Co-écriture : Tania Sheflan
Scénographie : Julien Michenaud, assisté de Lydie Del Rabal
Régie : Philippe Germaneau
Production Anne Rossignol/In8 circle
Ce spectacle a deux titres, Lulu’s Paradise et Tania’s Paradise. Vous le verrez peut-être nommé de l’une ou de l’autre façon, dans un journal, sur un programme… Trois ans après la création du spectacle, Tania a décidé de faire un bébé, alors on a demandé à Lulu, autre circassienne israélienne, de jouer à sa place. Au début elle ne voulait pas, mais Tania lui a dit : – On est comme deux sœurs, ta vie c’est la mienne. Alors, Lulu’s Paradise raconte une autre vie que Tania’s Paradise, mais si proche que c’en est troublant. Et, quel que soit le titre qu’il ait en passant près de chez vous, vous pouvez vous y précipiter les yeux (presque) fermés.
Ce spectacle ne parle pas d’Israël, une Israélienne parle. D’ailleurs, elle pourrait être tout autre qu’israélienne, mais disons qu’en naissant et en grandissant à cet endroit du monde où les contradictions se concentrent, cette jeune fille en devient presque un “caractère”, comme on dit dans le théâtre classique, un reflet clair du genre humain.
Lulu’s Paradise ne défend rien, ne condamne rien, c’est juste une jeune fille qui parle d’elle tout en se suspendant à une corde ou en marchant sur les mains.
Coproduction : l’Estive, scène nationale de Foix et de l’Ariège. Scènes du Jura, scène nationale. Street C.A.T Bat Yam festival (Israël). La Méridienne, scène conventionnée de Lunéville. L’Abattoir/Centre National des Arts de la Rue.